Western et lieu de culte
Notre investigation du territoire se poursuit en région.
A Valenciennes, nous focalisons notre attention sur un café/western et une curieuse voiture en flamme, à Tourcoing, c'est un château d'eau en forme d'église.
La narration semble venir vers nous. Alors nous créons des liens entre la réalité et la fiction, nos recherches et la réalité.
Work In Progress
Parallèlement au travail en studio, nous poursuivons notre exploration du territoire à la recherche de nouvelles matières et de rencontres.
Nous croisons sur notre route Dan Vanhusen, acteur de film d'horreur et de western européens, des tissus flamboyants dorés, des motifs moyenâgeux sur des tuyaux de salle de bain, une chorégraphie d'hommes hotdog.
On apprend la fabrication du sang à partir de poudre de cacao mélangé à l'eau (souvent utilisé dans les films d'horreur à petits budgets), les différentes techniques de maquillage professionnels, la pose de la feuille d'or à même la peau, la force symboliques des objets trouvés sur le territoire.
Arrivée de Nicolas Fleury (mise en espace), une nouvelle étape pour le projet
Après 3 jours de travail sur les différents tableaux
qui composent [Le Mannequin[, l'équipe doit maintenant s'attarder sur le
travail de mise en espace avec Nicolas Fleury. Une recherche sur le tableau
final sera aussi entreprise aujourd'hui. Il reste du travail sur les tableaux,
des petites finitions, des petits changements etc..mais le projet se dessine et
commence à prendre forme.
Dans un premier temps, Nicolas observera le travail
déjà effectué par les trois "acteurs" puis transmettra ses ressentis
et critiques aux membres de l'équipe. Nicolas qui comprend et parle la langue
des signes pourra apporter un nouveau regard sur le projet. Celui que Monica
attendait. Une longue journée les attend..
N'oubliez
pas que la présentation publique d'une étape de travail aura lieu demain soir à
19h30 sur le plateau de la malterie.
3ème jour de résidence pour [Le Mannequin[
Et voilà un 7ème tableau de fini pour le projet [Le Mannequin], a priori il en resterait deux. Ça avance, ça avance!
Le travail d'aujourd'hui consistera surtout en à la recherche d'une mise en espace pour l'équipe de façon à ce que Monica puisse communiquer avec le public mais aussi avec les autres membres de l'équipe. N'entendant pas les sons de la guitare de Sébastien et la voix de Charlène, Monica devra trouver des points de repère et une place "stratégique" de façon à ce qu'elle s'adresse au public et qu'elle soit coordonnée avec les membres de l'équipe. Une réflexion importante sera faite sur la perception du langage des sourds par les entendant mais aussi par les sourds. Comment Monica doit-elle communiquer? Sera-t-elle compréhensible pour tous?
Mais il s'agira aussi d'un travail sur les transitions entre les différents tableaux. Comment être fluide du passage d'un tableau à l'autre?
Enfin un travail plus spécifique se fera sur la place de l'improvisation. Car, rappelons-le, l'improvisation est l'un des outils les plus importants pour le projet.
A demain!
L'équipe de [Le Mannequin[ revient pour sa seconde résidence
<p><p>Microsoft Word - 2008_04_08_Infos_Cl.s_fr.doc</p></p>
Microsoft Word - 2008_04_08_Infos_Cl.s_fr.doc
Après une première phase de
résidence à la malterie au mois d'août, l'équipe du projet [Le
Mannequin[ revient sur
le plateau! Pour ce premier jour de résidence, Sébastien Beaumont, Monica
Companys, Charlène Martin et David Bausseron étaient sur le plateau de la
malterie pour travailler à la fois sur la lumière et un nouveau tableau. On
attend plus que Nicolas Fleury, pour le travail de mise en espace.
Le travail des artistes lors de ce second
temps de résidence à la malterie, portera sur la recherche de formes et de
moyens de mettre en scène avec le plus de justesse possible leurs points de vue
sur le langage par le biais de leurs langages respectifs. L’objet est
d’extraire de leurs parcours, acquis techniques et réflexions, une extraversion
maximale. Cette recherche du mouvement de l’intérieur vers l’extérieur
s’appuiera sur les particularités de chaque langage, la capacité
d’improviser, d’écouter et de voir. Un travail plus spécifique sur l’aspect visuel sera
mené grâce à la présence de Monica Companys, comédienne
sourde qui utilisera le
potentiel chorégraphique et poétique de la Langue des Signes. La forme et le rapport
voix/guitare/signes déterminent une nouvelle façon de travailler pour les trois
artistes et obligent à une réflexion spatiale et temporelle différente.
5 tableaux sont actuellement
"terminés", en tout cas en finition. Entre tableaux ludiques,
poétiques et silencieux, l'improvisation reste l'un des principaux outils
exploité pour cet opéra de poche.
A suivre..!
premier jour de résidence avec les 3 langages
LE MANNEQUIN:
Charlène Martin: chant, phonèmes, onomatopée
Monica Companys: LSF, poésie visuelle
Sébastien Beaumont: Guitare, compositions, textes, conception.
Nicolas Fleury: mise en espace
David Bausseron: lumières, son.
Le Mannequin, on lui donne l'apparence que l'on veut. Souche, tronc qu'on habille, qu'on charge de symbole, de sens.
29/08/09, aujourd'hui, rencontre.
Je connais Charlène Martin (chanteuse, improvisatrice, compositrice) depuis longtemps pour avoir travaillé avec elle dans le Circum Grand Orchestra et dans un répertoire de chansons d'amour: Mo d'amour. Charlène habite Poitiers.
Monica Companys est sourde. Elle est comédienne et éditrice et lutte pour que les sourds soient enfin entendus. Elle édite des livres de LSF :Langue des Signes Française. Française parce que chaque pays a une langue des signes propre, développée en fonction de l'environnement, de l'histoire, de la géographie du pays etc...à l'égal des langues parlées. Je l'ai rencontrée à Angers où elle habite. Nous avons parlé quelques heures le temps de la convaincre de travailler avec nous.
L'idée est de mobiliser 3 langages personnels pour réfléchir sur une relation mère/enfant en tant qu'archétype de la relation d'échange et de transmission du langage. L'apprentissage du langage, la transmission du patrimoine humain apparaît (jusqu'à preuve du contraire et sauf cas exceptionnel) d'abord dans la relation mère/enfant. Ce qui signifie que la mère ne peut transmettre que ce que qu'elle peut transmettre avec ses moyens physiologiques, psychologiques et sa propre expérience d'existence. D'où une réflexion sur le hiatus du langage comme outil générique de communication (mots et loi de constructions communes à tous les locuteurs d'une langue) et l'unicité de l'humain.
Pour nous se pose la question du pourquoi chercher un langage propre et d'éprouver le désir de le communiquer? S'agit-il de pallier une sensation d'insuffisance du langage dans sa forme transmise? Les origines de cette sensation so nt elles dans la relation mère/enfant ou dans la structure du langage même? Ou dans les deux? Ou ailleurs?
Nous avons travaillé pour ce premier jour de résidence à 3, des "tableaux". Des petits formats exploitant une idée. Un premier tableau est basé sur des témoignages d'accouchements. Un second basé sur une mélodie et un texte chanté et signé (LSF). Un troisième avec une construction de langage basé sur des correspondances visuelles et sonores sous forme de jeu. Un quatrième sur un texte "p oétique" confrontant un traitement visuel (signes) et un traitement oral (hauteurs de notes, débits rythmiques etc...). A suivre...
Sébastien Beaumont
il n'est pas question que nous dévoilions nos
il n'est pas question que nous dévoilions nos secrets de fabrication, ni ici ni ailleurs.
Aussi, les muses qui nous accompagnent la journée sur le plateau n'ont pas voulu que je les photographie hier alors simplement je te montrerai quelques photos prises par Rachel de notre quatuor.
Depuis lundi: accrobaties, équilibres,blocages, mimiques sur un plateau qui aura été terrain de jeu et qui je l'espère le restera.
Terrain de jeu et atelier de sculpteur car Rachel manie plâtre, marteau, burin et autre , nous sommes ses créatures.
Merci pour ce temps de travail.
Hélène,
avec Rachel Garcia, Nele Suisalu, Annabelle Pulcini et Yoann Demichelis.
Workshop Trait-Geste Jour 2
Workshop Trait Geste Jour 1
Workshop - Trait Geste.
Hélène Iratchet et Rachel Garcia mènent un workshop à la malterie du 11 au 15 mai dans le cadre de leur projet TRAIT-GESTE avec un goupe d'étudiants de l'ERSEP à Tourcoing et des participants volontaires. Recherche expérimentale et performative autour du dessin menée en collaboration avec l'ERSEP de Tourcoing, Trait-Geste consiste à mettre en scène, à orchestrer un groupe de dessinateurs afin de questionner les relations dessinateur-modèle-regardeur. La chorégraphe Hélène Iratchet puisant de nombreuses références dans la peinture et le dessin pour penser et jouer avec l’espace théâtral elle a proposé à Rachel Garcia qui a mené pour son DNSAP une réflexion sur le rapport entre représentation dessinée et geste dansé et avec qui je travaille par ailleurs depuis longtemps, de penser avec moi une série de mises en jeu autour de ces questions de la mise en scène du geste du dessinateur.
residence@lamalterie.com
Performance Lille ArtFair
Après 5 jours de travail, nous avons présenté une performance de 12 minutes à la Foire Européenne d'Art Contemporain de Lille. Voici une photo extraite de la performance.
L'instant fut intéressant dans le sens où la représentation a permis de laisser un temps s'étirer. La mue s'est lentement déroulé… Les mouvements corporels ont dialogué avec les dessins animés, et
avec, nous l'espérons, le public présent.
Nous voilà à la fin de notre première semaine à la Malterie…!
Déjà!
Yannick & Clémence
Arrivée
APPEL A PARTICIPATION
Le samedi 28 février de 13h à 18h,
la malterie invite les personnes qui le souhaitent à faire l’expérience du Tuning score avec le Tuning brussels band. (Le Tuning score traitant essentiellement des questions de composition, peut s’appliquer à des disciplines diverses.)
Inscription nécessaire à cette adresse : residence@lamalterie.com. Rens : 03 20 15 13 21.Adhésion obligatoire 2 euros.
Lisa Nelson, chorégraphe, improvisatrice et vidéaste, développe depuis les années 70 une approche de composition instantanée et du spectacle qu’elle nomme le Tuning Score.
Comment regardons-nous le mouvement ? Cette question posée par
Qu'est-ce que nous voyons lorsque que nous regardons la danse?
Quelle est l'expérience de celui qui regarde ? Quelle est son activité ?
Avons-nous des désirs lorsque nous regardons la danse? Comment se manifestent-il?
Et quel est l'enjeu de ce regard sur la composition ?
Le Tuning Score se développe sur cette relation entre l’activité du regard et le mouvement : celui qui regarde le
La partition du Tuning score permet ainsi d’expérimenter l’interactivité supposée entre public et scène.